- Le « projet LCA » triennal visant à réduire les blessures est lancé aujourd'hui.
- L'étude se concentrera sur les joueuses des clubs anglais de la Super League féminine.
- Les partenaires du projet développeront ensuite les meilleures pratiques pour les acteurs du monde entier.
La FIFPRO, l'Association des footballeurs professionnels (Angleterre), Nike et l'Université de Leeds Beckett collaborent pour accélérer la recherche afin de réduire les lésions du ligament croisé antérieur (LCA) et d'accroître la disponibilité des footballeuses.
Les partenaires du « projet LCA », qui est lancé aujourd'hui, travailleront de manière proactive avec les clubs et les joueuses de la FA Women's Super League (FA WSL) afin de mieux comprendre leur environnement de travail actuel, d'identifier les meilleures pratiques et de proposer des solutions pour favoriser la réduction des lésions du ligament croisé antérieur.
Les lésions du ligament croisé antérieur sont deux à six fois plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes, et environ deux tiers des lésions du ligament croisé antérieur se produisent dans le football féminin lorsqu'il n'y a pas de contact physique, d'après la recherche. Cependant, on sait peu de choses sur la manière de réduire ces blessures chez les footballeuses professionnelles, et la plupart des recherches et des programmes de réduction des blessures existants à ce jour se concentrent sur les joueuses amateurs.
Le projet LCA suivra les étapes suivantes :
- Un examen des recherches universitaires existantes concernant le football féminin professionnel, les lésions du LCA et les programmes existants de réduction des blessures.
- Une évaluation des besoins et des structures des équipes multidisciplinaires des 12 clubs de la FA WSL afin de mieux comprendre leurs ressources et leur accès aux installations.
- Suivi en temps réel de la charge de travail, des déplacements et des apparitions dans la "zone critique" des joueuses de la FA WSL grâce à l'outil de suivi de la charge de travail des joueuses de la FIFPRO.
Au cours de ce projet de trois ans, les partenaires traduiront les techniques de meilleures pratiques et les résultats universitaires en stratégies claires pour aider les clubs et les joueurs à introduire les meilleures pratiques liées à l'augmentation de la disponibilité des joueurs dans la FA WSL.
Le projet LCA ne profitera pas seulement au football anglais, mais aussi aux joueurs, aux clubs et aux compétitions du monde entier : la FIFPRO et les partenaires du projet mettront leurs conclusions à la disposition de toutes les parties prenantes du football, y compris la FIFA et les confédérations régionales.
Les footballeuses demandent plus de recherche
Alex Culvin, directeur de la stratégie et de la recherche pour le football féminin à la FIFPRO, a déclaré : « Les joueuses ont réclamé à juste titre davantage de recherches sur les lésions du ligament croisé antérieur, et le projet LCA répond à la fois à leurs besoins et à ceux de l'industrie dans son ensemble. Ce projet se distingue par le fait qu'il se concentre sur les joueuses de football féminin professionnel et qu'il bénéficie de la collaboration d'un large éventail de parties prenantes qui se réunissent et collaborent » .
Maheta Molango, directrice générale de l'Association des footballeurs professionnels, a déclaré : « Avant tout, nous considérons que les lésions du ligament croisé antérieur concernent le bien-être de nos membres. En tant que syndicat, il est normal que nous jouions un rôle proactif en aidant à mieux comprendre le problème et en veillant à ce que les soins prodigués aux joueuses de football féminin soient axés sur leurs besoins spécifiques en tant que footballeuses. Ce projet est une étape importante vers l'obtention d'informations générées par les joueuses afin de mieux les protéger contre les lésions du LCA » .
Stacey Emmonds, professeur de performance sportive à l'université Leeds Beckett, a déclaré : « La plupart des recherches menées à ce jour sur les lésions du ligament croisé antérieur se sont concentrées sur les facteurs de risque liés au sexe, tels que la mécanique corporelle des femmes. Notre recherche examinera une image plus large pour prendre en compte les facteurs environnementaux liés au genre qui peuvent influencer le risque de blessure dans le football professionnel féminin » .
