L'amendement corrige une injustice qui a endommagé la vie et les moyens de subsistance de nombreux footballeurs professionnels qui ont été punis par des interdictions pouvant aller jusqu'à quatre ans d'après les règles antidopage actuelles.
Certains de ces footballeurs ont vécu des batailles juridiques longues et coûteuses dans l'effort vain de laver leurs noms dans des affaires où ils étaient condamnés d'emblée à cause de la nature rigide du code WADA au cours des deux dernières décennies.
La FIFPRO demandera à la FIFA d'introduire immédiatement le changement dans les règlementations du football.
La FIFPRO a notamment fait campagne pour Paolo Guerrero qui aurait raté la Coupe du monde 2018 dans ces circonstances injustes. Guerrero, capitaine de l'équipe nationale du Pérou, a été contrôlé positif à une substance qui, selon toutes les parties, n'était pas sujette à améliorer les performances.
Son bannissement a été suspendu jusqu'à après la Coupe du monde grâce aux capitaines de la France, de l'Australie et du Danemark, les adversaires du Pérou en phase de groupe, qui ont demandé à la FIFA de laisser Guerrero jouer le tournoi.
Hugo Lloris, Mile Jedinak et Simon Kjaer ont fait cette requête dans une lettre suggérée par la FIFPRO et les associations de joueurs dans leurs pays d'origine.