La FIFPRO a pris note de la décision rendue par la Commission de Recours de la FIFA concernant les sept joueurs qui ont demandé à être éligibles pour représenter l'équipe nationale de Malaisie.

Les sanctions qui leur ont été imposées - 12 mois d'interdiction de toute activité liée au football - sont manifestement disproportionnées compte tenu des circonstances particulières de l'affaire.

Il est clair que les joueurs sont, en fait, des victimes dans cette affaire. La décision elle-même confirme qu'ils n'ont pas falsifié de documents pour obtenir leur éligibilité, reconnaissant explicitement que les documents qu'ils ont soumis étaient authentiques. Lorsque pas moins de sept joueurs se trouvent exactement dans la même situation, il est clair qu'une éventuelle falsification de documents n'est pas le résultat d'actions individuelles.

Les joueurs de football n'ont pas non plus la possibilité d'obtenir individuellement une confirmation contraignante de leur éligibilité auprès de la FIFA, procédure qui n'est même pas obligatoire en vertu des règles actuelles. Il est donc particulièrement inquiétant qu'ils soient tenus responsables des demandes soumises par une association nationale à la FIFA et qu'ils se voient imposer une obligation apparente de vérifier des documents qu'ils n'ont ni émis ni soumis.

Les sept joueurs en question ont suivi la procédure prescrite : ils ont présenté leurs documents personnels, se sont présentés devant les autorités malaisiennes, ont prêté serment, ont reçu des passeports délivrés par le gouvernement et ont attendu l'autorisation d'éligibilité de la Fédération de football de Malaisie (FAM).

Toutes les mesures ont été prises par des institutions indépendantes de leur volonté, mais ils sont maintenant confrontés à la suspension de leur club et aux graves conséquences qui en découlent, sans qu'ils en soient responsables.

La FIFPRO exprime son soutien total aux joueurs et espère que le Tribunal arbitral du sport annulera cette injustice.