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Le projet LCA achève sa première année de recherche pionnière

- Le projet de trois ans, mené par la FIFPRO, le syndicat anglais, Nike et l'université de Leeds Beckett, est actuellement mené à titre expérimental dans la Super League féminine anglaise.
- Le projet LCA poursuivra ses recherches jusqu'en 2027, en se concentrant sur la compréhension des facteurs de risque multifactoriels des lésions du ligament croisé antérieur (LCA) chez les footballeurs professionnels, dans le but d'augmenter la disponibilité des joueuses.
- Ce type de lésions ligamentaires est deux à six fois plus fréquent chez les femmes que chez les hommes.
Au cours de sa première année, le projet LCA (Project ACL en anglais) a jeté des bases solides pour étudier comment l'environnement professionnel influence les facteurs de risque multifactoriels des lésions du ligament croisé antérieur (LCA) et la récupération dans le football féminin. Les objectifs de l'étude sont d'élaborer des normes minimales fondées sur des données probantes et des lignes directrices sur les bonnes pratiques en matière de conditions de travail dans le football féminin professionnel.
Les blessures au LCA sont deux à six fois plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. Les recherches suggèrent qu'environ deux tiers des lésions du LCA dans le football féminin se produisent sans contact physique. Les lésions sont multifactorielles et la plupart des recherches menées à ce jour se sont concentrées sur les caractéristiques intrinsèques individuelles de la joueuse (c'est-à-dire la biomécanique et la physiologie) plutôt que sur l'environnement d'entraînement, de compétition et de traitement des footballeuses.
Étant donné que la plupart des recherches et des programmes de réduction des risques de blessures existants se concentrent sur les joueuses non professionnelles, il est également nécessaire de comprendre certains des facteurs environnementaux externes qui peuvent contribuer au risque de blessures et à la récupération dans le football féminin professionnel (c'est-à-dire les conditions de travail telles que le soutien au sein d'un club ou la disponibilité des ressources).
Dirigé par la FIFPRO, le syndicat anglais (PFA Angleterre), Nike et l'université de Leeds Beckett, le projet LCA est la première collaboration multipartite qui se concentre sur la cartographie des environnements actuels d'entraînement et de compétition, y compris le soutien multidisciplinaire et les expériences vécues par les joueuses dans les clubs de football professionnels. Cela nous permettra de mettre en évidence des exemples de bonnes pratiques et d'identifier les facteurs environnementaux modifiables et non modifiables qui peuvent contribuer au risque de blessures.
Cette étude, la première du genre, a été conçue conjointement par et pour des footballeuses professionnelles dans le but d'élaborer simultanément des normes minimales et des lignes directrices sur les bonnes pratiques en matière de conditions de travail dans le football féminin professionnel.
La première année du projet LCA
Après l'annonce de cette initiative de trois ans en avril 2024 et sa présentation aux médias en septembre 2024, le projet LCA a contribué à faire avancer les choses de manière significative :
- Les 12 clubs de la WSL ont rempli le questionnaire et participent à la deuxième phase, qui comprend des entretiens avec des équipes multidisciplinaires des 12 clubs
- Le suivi en temps réel de la charge de travail et des déplacements des joueuses a été réalisé à l'aide de la plateforme de suivi de la charge de travail des joeuses de la FIFPRO
- Une revue éditoriale de la littérature existante a été publiée afin d'étayer le processus de recherche
La première année du projet a réaffirmé l'existence d'un déficit de connaissances important dans la réduction des lésions du ligament croisé antérieur chez les joueuses de football professionnel, illustrant la nécessité d'une plus grande collaboration entre les scientifiques, les clubs et les joueuses.
Le projet a également montré que les programmes actuels de réduction des risques de blessures ne sont pas adaptés aux besoins spécifiques du football féminin d'élite et aux exigences particulières des joueuses.
Le Dr Alex Culvin, directrice des politiques mondiales et des relations stratégiques pour le football féminin à la FIFPRO, a déclaré : « Ce projet vise principalement à répondre aux demandes légitimes des footballeuses qui souhaitent que davantage de recherches soient menées.
Maintenant que nous avons fait les premiers pas dans cette direction, je tiens à remercier les 12 clubs de la WSL pour leur disponibilité et leur participation à la première phase de la recherche. Cela a été très encourageant à voir. En tant que premier projet de recherche axé sur les facteurs de risque modifiables de l'environnement pouvant contribuer aux blessures du LCA, nous sommes très satisfaits des progrès réalisés jusqu'à présent ».
La prochaine phase du projet ACL consistera en des entretiens avec les équipes multidisciplinaires des 12 clubs de la WSL et avec les joueuses elles-mêmes, dont l'avis est essentiel pour cette initiative.
