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La FIFPRO célèbre l'esprit de la Coupe du monde des sans-abri en décernant le prix du fair-play

- La Coupe du monde des sans-abri est un tournoi annuel qui utilise le football comme outil pour soutenir les sans-abri et les inciter à changer de vie
- 498 joueurs de 63 équipes et 48 pays ont participé à l'édition 2025, qui s'est tenue à Oslo (Norvège) du 23 au 30 août
- La FIFPRO sponsorise le prix du fair-play du tournoi, qui récompense l'esprit sportif des équipes et illustre l'esprit du tournoi
Le rideau s'est refermé sur une nouvelle Coupe du monde des sans-abri passionnante, les équipes masculine égyptienne et féminine ougandaise ayant soulevé leurs trophées respectifs pour la première fois après que 498 joueurs se soient affrontés à Oslo, en Norvège.
La Coupe du monde des sans-abri a été introduite pour la première fois en 2003 afin de donner un sentiment de communauté aux sans-abri, en fournissant aux joueurs les outils nécessaires pour apporter des changements positifs dans leur vie et lutter contre le sans-abrisme et l'isolement social.
La FIFPRO, qui a récemment signé un nouveau protocole d'accord de deux ans avec la Coupe du monde des sans-abri pour poursuivre le partenariat qu'ils ont officiellement lancé en 2015, sponsorise le prix du fair-play du tournoi.
Ce prix récompense un esprit sportif exceptionnel et célèbre l'esprit communautaire et le travail acharné.
Les lauréats du prix FIFPRO Fair Play
- Jour 2: Grèce femmes
- Jour 3: Pays-Bas (mixte)
- Jour 4: Afrique du Sud hommes
- Jour 5 : Pays de Galles femmes
- Jour 6: Ouganda (femmes)
- Journée 7: Égypte hommes
- Journée 8: Australie (mixte)

« Gagner le prix du fair-play montre que j'ai des sentiments, que je ressens de l'empathie »
Liesbeth est l'une des joueuses de l'équipe nationale néerlandaise qui a remporté le prix du fair-play de la FIFPRO lors de la troisième journée pour son esprit sportif lors du match contre le Mexique, huit fois champion du monde. Liesbeth, qui a eu une enfance difficile, a surmonté ses dépendances à la drogue et à l'alcool et suit un traitement pour améliorer sa santé mentale. Elle a déclaré que le prix du fair-play était la « cerise sur le gâteau ».
« Pour moi, jouer contre le Mexique était déjà un rêve devenu réalité. Ils sont tellement bons et ont gagné tellement de Coupes du monde des sans-abri. Nous savions que nous n'allions pas les battre, mais l'important n'est pas de gagner, mais de jouer ensemble. Nous jouions bien, nous avons marqué cinq buts et j'étais tellement heureux de marquer que j'ai laissé sortir toutes mes émotions. Peu importe que nous ayons perdu, c'est déjà une récompense d'être ici ».

À propos du prix du fair-play, Lisabeth a déclaré : « Ici, chaque joueur a son lot de problèmes et tout le monde essaie de trouver des solutions. Je me suis beaucoup calmée grâce à mon passé. Gagner le prix du fair-play montre que j'ai des sentiments, que j'ai de l'empathie. C'est la meilleure chose qui pouvait m'arriver et j'ai pleuré quand j'ai appris que nous avions gagné le prix ».
« Même lorsque quelque chose n'est pas parfait, on peut toujours en tirer quelque chose »
Lors du dernier match du tournoi, Liesbeth a affronté l'Australie qui, comme les Néerlandais, n'avait pas gagné jusqu'à présent. Les Pays-Bas ont gagné, mais l'équipe mixte australienne a néanmoins profité de chaque instant et a reçu le dernier prix FIFPRO Fair Play de l'édition de cette année.
« On ne peut qu'en rêver », déclare Mish, l'une des joueuses australiennes. Mish a été sans domicile fixe et se trouvait dans une maison de transition lorsqu'elle a rejoint le programme de football de rue de son pays. « Le fair-play signifie que nous avons une belle attitude sur le terrain et en dehors. Quel que soit le score, nous restons tous amis lorsque nous quittons le terrain ».

« Notre objectif principal était d'améliorer chaque match par rapport au précédent. C'est bien d'avoir un objectif sur le terrain, de savoir qu'il n'est pas nécessaire de gagner pour gagner quelque chose. Contre les Pays-Bas, notre victoire a été de marquer quatre buts, plus que dans n'importe quel autre match. Malgré cette nouvelle défaite, nous avons gardé la tête haute et le sourire », a déclaré Mish.
« Nous avons appris à ne pas nous concentrer sur la perfection, car si nous l'avions fait, nous aurions perdu de vue toutes les victoires que nous avons remportées et combien nous avons grandi en tant qu'équipe. Même quand quelque chose n'est pas parfait, on peut toujours en tirer quelque chose ».
